Paul-Etienne Pini


Dans le sillage des premières sessions plénières du Parlement européen en 2020, le Grand Continent propose une analyse des grands volets de la politique climatique de la Commission européenne. Les ambitions du Green deal concernent tous les secteurs de la vie économique et politique européenne, et donneront lieu à des annonces et à des engagements des États membres et des institutions européennes tout au long de l’année, jusqu’à la COP26 à Glasgow en décembre, et en 2021. Aujourd’hui, nous analysons le paquet «  mobilités durables  » du Green Deal comme le signe fort d’un basculement de la politique communautaire vers le multimodal, la digitalisation des mobilités, et l’alternative bas-carbone représentée par les carburants «  propres  » (GNL, électricité, biocarburants, hydrogène).

Dans le sillage des premières sessions plénières du Parlement européen en 2020, le Grand Continent propose une analyse des grands volets de la politique climatique de la Commission européenne. Les ambitions du Green deal concernent tous les secteurs de la vie économique et politique européenne, et donneront lieu à des annonces et à des engagements des États membres et des institutions européennes tout au long de l’année, jusqu’à la COP26 à Glasgow en décembre, et en 2021. Aujourd’hui, nous analysons le Green deal comme instrument de planification d’un soutien consolidé à la Recherche et Innovation (R&I) durables dans l’Union, misant sur les deux tableaux du financement des nouvelles technologies vertes et du déploiement accéléré des infrastructures digitales.

Projections de la demande mondiale d’énergie primaire et des émissions de CO2 liées, par source et par scénario

Considérée par beaucoup comme la «  bible  » de l’énergie, la nouvelle édition du World Energy Outlook (WEO) de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a été présentée à Paris le 13 novembre 2019. Ce rapport confirme la nécessité d’efforts supplémentaires de la part des Etats pour respecter les engagements climatiques. Efficacité énergétique, renouvelables et «  fuel switching  » sont les leviers principaux pour y parvenir. L’AIE rappelle néanmoins qu’il n’y a pas de solution miracle et que toutes les options doivent rester ouvertes. Le rôle des gouvernements demeure essentiel pour mener une transformation profonde du système énergétique mais aussi de nos modes de consommation.

Le Vice Président néerlandais d'Ursula van der Leyen Green New Deal

Figure incontournable de la vie politique néerlandaise, Frans Timmermans est l’un des nouveaux vice-présidents exécutifs de la nouvelle Commission européenne. Dans sa lettre de mission, la Présidente Ursula von der Leyen lui a confié la responsabilité de mettre en œuvre l’immense et ambitieux chantier du Green Deal Européen. Lors de sa visite à Columbia University le 10 septembre 2019 à New York, nous avons pu recueillir ses perspectives sur ses ambitions environnementales pour l’Union Européenne et les rôles des différents acteurs dans le Green Deal Européen, ainsi que sur les défis socio-économiques de la transition écologique.

Il est celui que tout le monde va écouter sur l’environnement cette semaine. L’économiste Jeffrey Sachs a partagé avec nous sa vision de l’état des politiques de développement durable dans le monde, et du rôle que la coopération multilatérale devra jouer dans la transition écologique à venir.

Des drones ont attaqué les sites de production d’Abqaiq et de Khurais, propriétés d’Aramco, la compagnie pétrolière publique d’Arabie saoudite. Si l’attaque a été revendiquée par les rebelles yéménites, Washington pointe du doigt la responsabilité de l’Iran alors que les marchés ouvrent à la hausse. Cette attaque réduit ainsi temporairement de moitié les capacités de production du premier producteur mondial d’or noir et relance les tensions autour de cette ressource. Elle accroît la nervosité autour d’un Accord sur le nucléaire iranien déjà vacillant, tout en ravivant le spectre d’un conflit régional de grande ampleur.

Le 24 Juillet 2019, en raison de fortes chaleurs, EDF annonçait le retrait de 5 GW du réseau français. Cette baisse de puissance se fait principalement pour des raisons environnementales. Les centrales nucléaires ont de fait bien été conçues pour tolérer de forts besoins en refroidissement et des agressions externes comme les épisodes caniculaires. Les centrales nucléaires peuvent être adaptées pour résister à des climats encore plus sévères. Ce fut par exemple le cas pour la centrale de Barakah aux Émirats Arabes Unis, ou même en France avec le projet «  Grands chauds  » créé après les canicules de 2003 et 2006. Comment les fortes chaleurs affectent-elles les centrales nucléaires  ?

Les récentes péripéties de l’Accord sur le nucléaire iranien illustrent la difficulté à juguler un programme d’enrichissement mature et sous-tendu par la revendication du droit souverain à enrichir de l’uranium à des fins civiles inscrit dans les traités internationaux. Entre développement légitime du secteur électronucléaire civil et risques de prolifération, comment désamorcer les tensions liées à l’enrichissement d’uranium  ?