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Asli Erdogan: «Nous, Turcs, sommes endoctrinés dès l’école contre les ennemis kurdes»

La romancière de 52 ans a passé quatre mois en prison pour avoir critiqué Erdogan : « Mon pays vit dans un nationalisme extrême. C’est pourquoi même les sportifs, les intellectuels et les citoyens ordinaires soutiennent le gouvernement. »

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Temps de lecture: 4 min

Ce texte est une version corrigée de la traduction que nous avons publiée samedi, dans notre supplément Léna, de l’interview accordée par Asli Erdogan à notre partenaire de La Repubblica. La première version comportait des erreurs qui dénaturaient le sens des propos de la romancière turque. Nous avons corrigé ces erreurs et publions donc la bonne version de l’interview. La rédaction du Soir présente évidemment ses excuses à Asli Erdogan.

Christophe Berti

Rédacteur en chef.

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4 Commentaires

  • Posté par MARTIN Roland, samedi 26 octobre 2019, 20:18

    Asli Erdogan, une très grande dame qui décrit la réalité !

  • Posté par Deckers Björn, vendredi 25 octobre 2019, 11:34

    Asli Erdogan met le doigt où ça fait mal et elle a raison. Ce n'est pas tant le comportement finalement convenu d'Erdogan, de son parti l'AKP et du MHP (droite nationaliste) qui pose problème. Ce qui pose problème en Turquie, c'est que le parti social-démocrate (CHP) n'assume pas lui son rôle progressiste, son rôle civilisationnel. C'est au parti social démocrate qu'il appartient de diffuser une autre musique en Turquie. Pour rappel, la social-démocratie à l'origine est internationaliste. Et la perte de ce repère en Turquie mais ailleurs aussi engendre la faillite de la social-démocratie. C'est à l'international qu'il faut reprendre la course d'une régulation de la mondialisation, c'est avec des valeurs internationalistes et universalistes qu'il faut appréhender la question humaine, la question n'est pas kurde, elle est celle du genre humain pris de manière universel. Et le fait de se replier sur des positions nationalistes qu'il s'agisse du CHP de Turquie ou par exemple de l'impasse grotesque de la France Insoumise de Mélenchon dispose la même faute, la même faillite morale, la même impasse politique.

  • Posté par Lahaye Olivier, jeudi 24 octobre 2019, 6:40

    Dans les familles, en Belgique, autrefois, on nous apprenait à détester les Allemands (les Boches). Cela a un peu évolué grâce notamment aux jumelages entre entre les petites villes belges, allemandes et françaises.

  • Posté par Lucas Danièle, jeudi 24 octobre 2019, 16:24

    et beaucoup grâce à l'Union Européenne!

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