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Created on April 8, 2023
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“C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal.” Hannah Arendt
LA DEMOCRATIE ... LES DEMOCRATIES
La spécialité Histoire, Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques (HGGSP) adopte une approche pluridisciplinaire, dont l’objectif est d’apporter aux élèves des clés de compréhension du monde en analysant des objets d’étude contemporains.
LA UNE
Dévoilement du nouveau timbre Marianne le 18 juillet 2018 © Présidence de la République
EDITORIAL
eduscol.education.fr
La Une
Démocratie ?
A. de Tocqueville
Le Chili
Le Portugal et l'Espagne
La Dernière :-)
"Parmi les catégories de la science politique, la démocratie est de celles qu’on invoque le plus souvent dans le discours contemporain [...] Ce thème permet donc d’approfondir la réflexion autour des régimes politiques, dont l’historicisation et la caractérisation est au cœur de la réflexion, à travers l’exemple de la démocratie, afin que les élèves puissent ensuite comprendre le fonctionnement et l’histoire de différents régimes et en analyser les ressorts." eduscol.education.fr
"Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau" Alexis de Tocqueville
L'indice de démocratie
L’indice de démocratie mesure l’état de la démocratie dans chacun des pays du monde et permet d’identifier quatre grandes catégories de pays : les démocraties pleines (indice supérieur à 8) ; les démocraties imparfaites (indice entre 6 et 8) ; les régimes hybrides (indice entre 4 et 6) ; les régimes autoritaires (indice inférieur à 4).
DEMOCRATIE
PRINCIPES DE LA DEMOCRATIE
Libertés fondamentales garanties Egalité devant la loi et la justice Séparations des Pouvoirs Souveraineté nationale Pluralisme politique Elections libres et régulières La majorité l'emporte ... La minorité est respectée
DEMOCRATIE
La Une
Démocratie ?
A. de Tocqueville
Le Chili
Le Portugal
L'Espagne
Le Portugal et l'Espagne
La Dernière :-)
Source
Alexis Charles Henri Clérel de Tocqueville (1805-1859) - © Assemblée nationale
A. de Tocqueville
A. de Tocqueville
La Une
Démocratie ?
A. de Tocqueville
Le Chili
Le Portugal
L'Espagne
Le Portugal et l'Espagne
La Dernière :-)
L’inquiétude de Tocqueville : de la démocratie à la tyrannie ? Une analyse politique. La démocratie procède de la volonté des individus de s’unir en société ; elle est la politique du peuple et donc la souveraineté du peuple. Le travail préliminaire sur Tocqueville permet de révéler les risques d’une dérive de la démocratie vers le « despotisme ». Ce premier jalon vise à montrer que la démocratie est fragile et permet d’ouvrir ensuite la réflexion sur d’éventuels « reculs ». Dans les deux tomes de De la démocratie en Amérique, Tocqueville tente de définir les traits caractéristiques des sociétés démocratiques. Il y défend l’intérêt d’une explication politique du politique et développe plus largement une théorie propre à la démocratie. Penseur du « primat du politique », Tocqueville présente la démocratie comme une société dominée par l’égalité des conditions, mais aussi par la souveraineté populaire. Le changement le plus radical que la démocratie introduit réside dans l’utilisation de l’égalité comme valeur fondamentale et principe de légitimité des sociétés modernes. L’écart entre les attentes qu’elle fait naître et l’inégalité de fait entretient la « passion égalitaire », en faisant peser sur « l’état social démocratique » la menace de sa contestation et donc une instabilité. La démocratie est ainsi pensée au regard de ses dangers et, en particulier, celui de l’égalité sur la liberté. Parmi ces dangers, Tocqueville relève encore un phénomène nouveau, l’individualisme, distingué de l’égoïsme : il renvoie au repli sur leurs vies priées des individus, qui délaissent la « grande société », celle où l’homme accomplit ses responsabilités de citoyen, ouvrant un vide dans lequel menace de s’engouffrer un pouvoir étatique « tutélaire ». Tocqueville montre ainsi que si toutes les sociétés modernes tendent vers un état social « égalitaire », elles peuvent devenir soit « libres », soit « despotiques ». Il expose par ailleurs les solutions à ces maux : la participation locale et associative, mais aussi la religion, qui détourne l’homme de sa quête du « bien-être ».
Crises et fin de la démocratie : le Chili de 1970 à 1973.
LE CHILI de 1970 à 1973
La Une
Démocratie ?
A. de Tocqueville
Le Chili
Le Portugal
L'Espagne
LE CHILI de 1970 à 1973
L'Espagne
Le Portugal et l'Espagne
La Dernière :-)
Photo : freepik
L’exemple du Chili de 1970 à 1973 permet de singulariser une dynamique politique critique s’étendant sur trois années et amenant au coup d’Etat du 11 septembre 1973. Celui-ci se produit dans un contexte de multiplication des coups d’Etat en Amérique du Sud et de l’implication directe des Etats-Unis dans le renversement des démocraties. Toutefois, loin de présupposer que la séquence ouverte en septembre 1970 ne pouvait que conduire inévitablement au coup d’Etat, il faut se montrer attentif aux possibles avortés d’une histoire non écrite d’avance, mettre en parenthèse les résultats des processus et événements étudiés pour mieux penser « l’histoire en train de se faire». En septembre 1970, arrive au pouvoir une coalition de gauche rassemblant Parti communiste, Parti socialiste et Mouvement d’action populaire unitaire, qui engage une profonde transformation économique fondée sur la redistribution des richesses (nationalisation des secteurs clés, réforme agraire, mesures de progrès social). Pour y parvenir, le gouvernement de Salvador Allende compte sur le soutien des syndicats, des organisations de pobladores (comités de quartiers) et des comités d’Unité populaire (UP) issus de la campagne électorale. Cette mobilisation populaire est porteuse d’un important potentiel de transformation politique et sociale qui put se retourner contre le gouvernement, confirmant l’instabilité des démocraties : si Salvador Allende a finalement été renversé par un coup d’Etat militaire, son action a été fragilisée par un débordement sur sa gauche, d’autant plus difficile à canaliser qu’il l’a, dans une marge mesure, suscité et encouragé. Pour le comprendre, on peut distinguer trois moments dans la dynamique politique débutée en 1970 (Franck Gaudichaud). Le premier va de la victoire d’Unité populaire à la grande grève initiée par le patronat et l’opposition en octobre 1972. Il est marqu par la mise en place de mesures sociales et le renforcement du contrôle de l’Etat sur l’économie. Toutefois, l’augmentation des bas salaires provoque des difficultès d’approvisionnement et une hausse de l’inflation, qui détournent les classes moyennes du gouvernement. Ces difficultés conduisent à des divergences au sein de l’UP qui ouvrent le second moment, marqué par des concessions importantes à l’aile droite de la coalition et ceci, alors mme que les mouvements sociaux prennent de plus en plus d’autonomie au point de devenir de potentiels concurrents des partis politiques. La crainte d’un coup de force en octobre 1972 a suscité une mobilisation nouvelle des couches populaires, appuyée sur l’extrême gauche, qui paraît en mesure de contester la légitimité gouvernementale. Cette séquence d’instabilité croissante culmine avec le coup de force manqué de juin 1973 qui provoque le troisième moment. Constatant l’affaiblissement de la dynamique portée par le mouvement ouvrier, l’Unité populaire tente de se concilier le soutien militaire par l’entée au gouvernement de plusieurs généraux, dont Augusto Pinochet, à l’origine du putsch du 11 septembre 1973.
D’un régime autoritaire à la démocratie : le Portugal et l'Espagne de 1974 à 1982
La Une
Démocratie ?
A. de Tocqueville
Le Chili
Le Portugal et l'Espagne
LE PORTUGAL de 1974 à 1982
L'ESPAGNE de 1974 à 1982
La Dernière :-)
Photo : freepik
La démocratie en UN MOT, UNE IMAGE ou UN DESSIN
La Une
Démocratie ?
A. de Tocqueville
Le Chili
Le Portugal et l'Espagne
La Dernière :-)
Et pour vous, la démocratie ?
Interview 3 ? 3'
En un mot ...
En une image ...
En un dessin ...
Jacques AZAM, dessin de presse, 1jour1actu.com, 16 septembre 2011.
Les Rwandais aux urnes pour élire leur président, RFI, 4 Août 2017